Entretien avec Anne-Claire Viret

Anne-Claire, tu fais quoi dans la vie ?

Je suis psychologue et je souffle cette année mes 20 bougies dans la profession. Tu peux doubler (les bougies) pour trouver mon âge… Je travaille actuellement en libéral dans un cabinet médical.

Sinon je consacre aussi beaucoup de temps à ma famille (mes 2 enfants et leur père), mes amis et au théâtre. Je précise d’ailleurs que je suis comédienne (pas pro hein ! C’est encore pas cette année qu’on va me décerner un Molière). Je précise donc, parce que cette expérience de la scène me servira aussi à animer ce stage. Et puis pourquoi vous parlez ainsi de ma vie privée ? tout simplement parce qu’être affimé.e quand on vit en famille, qu’on éduque des enfants ça peut être grandement utile ! J’applique autant que possible toutes les méthodes qu’on verra ensemble en stage (pas toujours simple avec les mômes !) et je vous ferai profiter de mes réussites et de mes échecs ! Les 2 sont utiles pour avancer…

Quelles sont tes formations ?

J’ai obtenu entre autres un Master 2 en neuropsychologie et une attestation de formation en TCC.

TCC ça veut dire thérapie cognitivo-comportementale. J’ai choisi la formation en 3 ans proposée par l’organisme de référence, l’AFTCC (sur Paris) qui regroupe les meilleurs dans le domaine. J’ai également été formée par Anne-Marie Cariou et Anne-Françoise Chaperon toutes 2 spécialistes de l’affirmation de soi (sous forme de stage, de formation complémentaire, de supervisions).

As-tu déjà animé des groupes ?

Oh oui ! pleins !! Notamment à l’Hôpital Fondation Rothschild : j’ai exercé 16 ans dans le service de neurologie. J’ai animé des ateliers mémoire pour les seniors, et surtout des ateliers d’éducation thérapeutique (ETP) pour des patients souffrant de pathologies chroniques. Ateliers dédiés à l’estime de soi et… l’affirmation de soi !

Pourquoi tu proposes ce stage ?

L’idée m’est venue un jour de vacances avec des potes. Un ami, de tempérament très calme mais qui n’a jamais appris à s’affirmer (ceci dit, il progresse…) m’explique qu’il est tracassé à cause de sa voiture accidentée. Il précise qu’il doit appeler le garagiste pour une réclamation mais qu’il n’arrête pas de repousser l’appel à cause d’une anxiété qui le paralyse. Je lui réponds alors : “Tu as peur de quoi exactement ? Quels sont tes droits dans cette histoire ? Que veux tu leur demander exactement ?”. Une fois les réponses obtenues, on s’est mis en situation : j’ai joué le rôle du garagiste ce qui lui a permis de s’entraîner avec moi, d’essayer plusieurs formulations pour tester puis choisir celle qui lui plaisait le plus. A l’issue de ce jeu rôle qui l’a beaucoup aidé d’après lui, je me suis dit : et si je m’occupais aussi des personnes qui ne sont pas malades mais qui ne savent pas toujours comment communiquer ?

Pourquoi avec Elsa ?

Elsa est jeune, dynamique, créative, drôle et très sympa. Nous avons des formations différentes et donc complémentaires. La différence fait notre richesse, notre force. Animer des groupes avec des psychologues je connais (je ne connais que ça d’ailleurs). J’avais envie, besoin d’autre chose ; raison pour laquelle j’ai tardé à concrétiser le projet. C’est la rencontre d’Elsa qui m’a permis d’appuyer sur le bouton start, après avoir longuement mûri le projet.

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